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Souvenirs de Cinéma #51 : Yoan Orszulik

Aujourd’hui cette rubrique entamée il y a un peu moins de 3 ans s’achève. Et pour l’occasion la parole est à son instigateur Yoan Orszulik, touche-à-tout cinéphile et érudit qui nous fait l’honneur de sa collaboration depuis le début, scénariste et réalisateur de plusieurs courts métrages, auteur passé entre autres par L’ouvreuse et Le Journal du Japon, co-auteur du livre « L’œuvre des Wachowski – La matrice d’un art social », intervenant dans de nombreux festivals et membre du Le ciné-club de M. Bobine. Il revient sur cette passion essentielle qui a rythmé sa vie et qui la rythmera encore longtemps.

Mes premiers souvenirs d’images en mouvement remontent à l’âge de 4 ans. Une partie de mon imaginaire provient de ce que le tube cathodique diffusait au début des années 90. Au carrefour de l’Asie, les animés et tokusatsu japonais, et de l’occident, notamment les productions Amblin et les premiers films de Tim Burton. Lorsque le lecteur VHS est arrivé chez nous ce fut un petit événement accompagné de découvertes majeures : Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, E.T. Lextraterrestre et Terminator 2 – Le jugement dernier. Le réel côtoyant l’imaginaire, les familles dysfonctionnelles, l’acceptation du deuil et la peur du nucléaire, voilà qui pourrait résumer les émotions que m’ont procuré ces oeuvres. Sans oublier le sentiment d’avoir assisté à quelque chose d’interdit, qui se reproduira avec l’arrachage de coeur dans Indiana Jones et le Temple Maudit, Viggo des Carpates dans S.O.S. Fantômes 2 et l’effroi suscité par Winslow dans Phantom of the Paradise, vus également à la même époque entre 4 et 5 ans. 

Ma première séance sur grand écran se situe à la même période et s’avère atypique. Un soir mon père était posté devant un match de foot à la télévision, je ne voulais pas regarder ce programme, ma mère me proposa de l’accompagner au cinéma avec mon arrière grand mère. Le film en question était JFK d’Oliver Stone. Je me suis endormi devant, cependant deux scènes me sont restées en tête. La 1ère est un flashback dans un noir et blanc granuleux montrant une prostituée violemment balancée sur le rebord d’une route. La seconde c’est Jim Garrison tellement obnubilé par son enquête qu’il préfère donner son repas à son chien. Par la suite mes séances au Méliès de Saint-Marcellin allaient se recentrer sur des productions plus en accord avec mon jeune âge comme le traditionnel Disney de Noël ou Les Tortues Ninja 3

Au même titre que le jeu vidéo, les bandes dessinées, la littérature et les séries TV, le cinéma était une passion de mon enfance. Durant cette période j’ai vu beaucoup de films. La plupart d’entre eux sont liés à des souvenirs familiaux devant la télévision. Batman Le défi et La malédiction des Pharaons avec ma mère, les films d’animations Astérix et La Folie des Grandeurs avec mes grands parents, L’homme de Rio et La Machine à explorer le Temps avec mon père. 

Côté salles, deux séances marquantes. La ressortie de L’empire contre-attaque avec mon arrière grand-mère qui prit beaucoup de plaisir devant le film alors qu’elle n’avait jamais entendu parler de Star Wars et ne connaissait pas grand chose à la Science-fiction. Enfin Titanic qui fut un évènement au point que la salle fut pleine à craquer et où ce fut la première fois que je sentis une vraie communion entre ma grand-mère, mes amis, le reste des spectateurs et moi-même. 

C’est également dans mon enfance que je m’intéressai de manière plus poussée au fonctionnement du 7ème art, notamment les effets spéciaux. Je lisais beaucoup d’encyclopédies et de revues sur ce sujet, qui allait de pair avec mon amour pour le fantastique et la science fiction au point de combiner régulièrement les deux et de faire plus ample connaissance avec George Méliès, Ishirō Honda, Ray Harryhausen, H.R. Giger ou encore Stan Winston. La télévision n’était pas en reste avec notamment Le journal du cinéma sur Canal +, un épisode de C’est pas sorcier sur les coulisses du 7ème art ou Le Cinéma des effets spéciaux où j’entendis pour la première fois le nom de Peter Jackson. 

Cependant, quelque chose de particulier me fit prendre conscience de la spécificité du langage cinématographique. Habitué au grand écart Van Dammesque depuis la vhs de Bloodsport, ma mère me fit découvrir un soir sur M6 un acteur martial d’un tout autre niveau, qu’on surnommait le petit dragon, qu’elle me présenta comme un combattant extraordinaire disparu tragiquement. Opération Dragon n’est pas un chef d’oeuvre, mais reste une oeuvre attachante et fun portée par le charisme de Bruce Lee. Le climax où il tente de retrouver Han dans un labyrinthe de miroirs m’a profondément marqué. Instinctivement je comprenais que quelque chose faisait fonctionner ce que je voyais à l’écran et créait une atmosphère entièrement basée sur les reflets. Je comprendrai bien des années plus tard en revoyant le film que ce qui m’avait marqué étant enfant et sur quoi je n’arrivais pas à mettre des mots était la mise en scène. 

La fin de mon enfance correspond également à une fréquentation assidue du vidéo club. Au point qu’en parallèle d’emprunts, L’Antre de la Folie fut un sacré traumatisme tandis que je visionnais en boucle Matrix, il m’arrivait régulièrement d’y rester sur place les samedi après midi. J’en profitais pour discuter cinéma avec la gérante des lieux et aider certains clients a trouver les films qu’ils cherchaient parmi la montagne de vhs exposées. 

L’entrée au collège constitua une étape clé dans mon rapport au cinéma. J’avais atterri dans un établissement privé en Haute Loire et la vie à l’internat était loin d’être de tout repos, au point de basculer progressivement dans le harcèlement scolaire. Le 7ème art fut un moyen d’affronter cette période difficile. Il y eut tout d’abord la découverte en salles du premier volet du Seigneur des Anneaux, que j’attendais fébrilement depuis ma lecture de La Communauté de l’Anneau. Le choc de la découverte fut tel que progressivement l’idée de faire du cinéma un métier, avec pour saint-graal la réalisation, s’installa définitivement chez moi. 

Je poursuivis ma passion à travers les CD-Rom Ciné-Live, mais surtout mes lectures de Mad Movies. En particulier deux hors séries consacrés à John Carpenter et Peter Jackson. Dans ces derniers, des articles signés par un certain Rafik Djoumi revenaient sur l’importance de personnalités comme Dean Cundey ou Fran Walsh. Une donnée qui me fit prendre conscience de la dimension humaine et collective du 7ème art et qu’un cinéaste n’est rien sans son équipe. Au même titre que la VHS, l’arrivée du lecteur DVD dans notre foyer fut un événement. C’est d’ailleurs avec ce support que je fis plus ample connaissance avec le cinéma de George A. Romero, Martin Scorsese, Sam Raimi et bien sur John Carpenter. Ce qui donnait lieu à des visionnages compulsifs des Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin. Ce dernier allait définitivement acter mon envie de plonger dans le cinéma asiatique et le mélange des genres décomplexé, tandis que je mimais les mouvements de caméra d’e ‘Evil Dead 2. La télévision réservait encore de belles découvertes. Même sur une télé 4/3 : 2001 L’odyssée de l’espace, Metropolis, Lawrence d’Arabie, Monsieur Klein… furent de sacrés chocs pour l’adolescent que j’étais. Il y eut aussi la découverte accidentelle de Virgin Suicides un soir sur le câble. Avant ce film je pensais que les drames se limitaient à des disputes de couples dans des appartements huppés, mais Sofia Coppola m’avait prouvé le contraire. Même si la carrière de la réalisatrice a rapidement périclité, je garde toujours une affection pour ce 1er essai, de la même manière qu’Opération Dragon dans mon enfance. 

Galvanisé par toutes ces découvertes, je décidais de sauter le pas et de me lancer dans la réalisation d’un court métrage d’horreur tourné dans mon internat. Malheureusement cela n’a jamais pu arriver au bout du montage, ce qui n’est pas plus mal. Parallèlement à tout ça, le collège organisait chaque mercredi dans l’établissement des projections 35 mm des derniers films à l’affiche. Durant mon année de 3ème, je me suis retrouvé à préparer la salle pour chaque projection. Enfin dès que l’occasion se présentait, sous l’encouragement de mes professeurs, j’évoquais mon attrait pour le cinéma en cours. C’est d’ailleurs grâce à ces derniers et à ma famille que j’ai pu tenir lors de ces années difficiles, je tiens à les remercier. 

Le lycée fut un nouveau départ. Cette fois-ci direction le lycée public de Villefontaine car il disposait d’une option cinéma au Bac ainsi que d’un BTS. Les deux professeurs en charge de cette matière, Dominique Caron et Daniel Pelligra, furent de véritables mentors. Loin de se contenter de donner des cours, il s’agissait de vrais passionnés qui rendaient leur amour du cinéma communicatif et encourageaient les élèves à expérimenter. Un jour Monsieur Pelligra annula le cours initialement prévu pour nous montrer un film qu’il avait découvert la veille et qui l’avait particulièrement enthousiasmé : Memories of Murder. Une projection qui reste gravée dans ma mémoire et qui fut mon 1er contact avec le cinéma sud coréen et Bong Joon-ho. Il en va de même pour Wong Kar-Wai, In the mood for Love ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, mais Monsieur Caron eut l’excellente idée de nous montrer les films précédents du réalisateur, qui eurent un impact aussi considérable que ma découverte de Memories of Murder. C’est également grâce à ces professeurs que je découvris des oeuvres aussi diverses que Kaïro, Malec chez les Indiens, King Kong, Lost Highway, L’Aurore, L’Homme qui n’a pas d’étoile… . Tandis que je pus discuter des travaux de Jean-Baptiste Thoret avec Monsieur Caron. À ce duo vient s’ajouter Caroline Ducrest, notre professeure de littérature qui commençait à se rediriger vers le l’enseignement du 7ème art faisant régulièrement le pont avec Pelligra et Caron, au point qu’on peut parler de véritable trio. 

Memories of Murder

Les cours incluaient bien évidemment une partie réalisation. Notre premier véritable essai était une parodie de bande annonce de film d’action volontairement cheap centrée sur un homme invisible. Le tournage de L’homme qu’on ne voyait pas s’étala sur plusieurs semaines, que ce soit dans l’établissement et les alentours, chacun put réaliser sa propre séquence dans une ambiance décontractée. Une fois le montage terminé, L’homme qu’on ne voyait pas connut un vrai succès au lycée, ce qui nous poussa à faire un DVD comme des « pros » avec un making of/bêtisier, ainsi qu’un commentaire audio. 

Pour le film du BAC, nous avions travaillé pendant un moment sur un ambitieux court métrage de science fiction dystopique. Au programme : Figuration, incrustation sur fond vert, création d’objets futuristes, costumes, musique originale, etc. C’était tellement ambitieux que pour gagner du temps, nous avions tourné et monté une « préviz » de notre court métrage dans les locaux du BTS audiovisuel situé à côté du lycée. Du BTS, Aurélien Marra, dont on peut voir aujourd’hui le nom au générique du film Deux de Filippo Meneghetti, était partant pour assurer la photographie. Malheureusement le projet est tombé à l’eau et nous avons du nous rabattre sur un court métrage beaucoup plus modeste et réaliste qui nous a contraint à user du Système D en permanence. J’étais très content lorsque Monsieur Pelligra n’y a vu que du feu lors du visionnage. Pour l’autre court métrage du BAC, l’ambiance était totalement différente. J’étais avec deux élèves orientés vers un autre type de cinéma plus expérimental et alternatif. J’avais de gros aprioris, mais l’un d’entre eux nous a montrés en cours les oeuvres de l’animateur canadien Norman McLaren qui m’ont émerveillé et complètement changé mon rapport envers ce cinéma. 

Grâce à Daniel Pelligra je m’étais retrouvé à co-animer une émission de radio sur le cinéma sur Couleurs FM, ce qui me valu à 17 ans de couvrir le Festival de Cannes durant un week-end. C’était en 2006, l’année ou Guillermo del Toro présentait Le labyrinthe de Pan en compétition, je me suis contenté de voir Bug de William Friedkin à la Quinzaine des réalisateurs. C’est déjà pas mal. 

En plus de mes lectures, la démocratisation d’internet avec des sites comme Dvdrama et l’arrivée de Youtube, allait poser les bases de futures découvertes cinématographiques qui ne se concrétiseraient que bien des années plus tard. Même si aujourd’hui mes courts métrages me paraissent bien ridicules je garde de cette époque de beaux souvenirs, ainsi qu’une ambiance et une émulation de groupe que je n’ai malheureusement jamais retrouvé par la suite. 

Les années qui suivirent à la Fac de Lyon furent l’inverse de ce que j’avais pu connaitre au Lycée. Le principal problème était que l’émulation que j’avais pu connaitre à Villefontaine avait laissé place à des personnalités imposantes qui dictaient la marche à suivre, au point que je me trouvais stupide. J’ai donc préféré faire profil bas quitte à repousser de nombreuses découvertes du fait que certains cinéastes évoqués : Sidney Lumet, Michael Mann… n’étaient pas biens vus par les fortes têtes de la classe. 

Néanmoins j’avais quelques soupapes de décompression sur internet. D’un côté le site L’ouvreuse dans lequel je trouvais des analyses passionnantes et qui m’avait poussé à donner une chance en salles au Speed Racer des soeurs Wachowski. De l’autre la sympathique émission Opération Frisson animée par Yannick Dahan.

Côté réalisation, après deux masturbations intellectuelles que je préfère oublier, j’ai pu ressortir pour les besoins de la 3ème année de licence un projet plus personnel écrit au lendemain de mon obtention du BAC. Avec l’aide de Jean-Marie Chefson et de Rafael Lorenzo, futur créateur du podcast Supergrave, nous avons réécrit totalement le script qui finit par devenir une histoire de loup garou à mi chemin entre Amblin et Jacques Tourneur, tournée en noir et blanc. Ayant gardé contact avec Monsieur Caron, ce dernier m’a redirigé vers le BTS où j’ai pu compter sur le soutien d’étudiants, dont Adrien Spena que je connaissais au lycée. Tandis qu’un contact, Jonathan Placide, m’a suggéré une actrice : Bérengère Picot. Par ailleurs ma famille, notamment mon grand père et ses collègues, sont venus prêter maints fortes. Même si le résultat n’est pas exceptionnel cela reste ma meilleure expérience de tournage à ce jour. La seule chose que je retiens de ces années d’études à Lyon avec mes amitiés qui perdurent aujourd’hui. 

L’obtention de ma licence me permit de réaliser un vieux rêve en allant faire ma 1ère année de Master en Angleterre à la Roehampton University près de Londres. La culture britannique m’avait toujours fasciné depuis l’enfance. Les cours de cinéma furent très différents de ce que j’avais pu connaitre en France. Étudier les films de vampires, les adaptations de Shakespeare sur grand écran ou le cinéma expérimental avait quelque chose de vivifiant. L’ambiance y était moins élitiste que ce que j’avais pu connaitre sur Lyon. Par ailleurs désormais éloigné des anciennes fortes têtes de ma classe, j’ai pu découvrir des oeuvres sans le souci du « qu’en dira-t’on ».  Revenir sur cette année Londonienne serait trop long, qu’il s’agisse des projections (The Room, The Rocky Horror Picture Show) des rencontres (John Hurt, Edgar Wright..) et même des cours (La visite du siège européen de Disney). Je dirais juste que ce fut exceptionnel. Par ailleurs le soir dans ma chambre d’étudiant Londonien, je découvris la chaine YouTube Cinéfuzz dans laquelle officiait un certain Fabien Mauro

De retour en France, je devais tourner un court métrage qui aurait dû être mon Master 2. Malheureusement ma professeure réfèrente me laissa tomber en pleine préparation. Dépité j’ai du me rabattre sur un mémoire de recherche afin de sauver mon année. Cependant mon ami Bertrand Mougnaud m’invita à participer au ciné quizz dont il s’occupait pour le compte de l’association Aoa production de Julien Jal Pouget. D’abord simple participant au jeu, je finis par rejoindre l’équipe. Une vraie bouffée d’air frais qui me remit le moral d’aplomb pour cette dernière année universitaire. 

Une fois le master 2 en poche, ce fut le début d’une « traversée du désert ». Mes recherches de stages et d’emplois dans l’audiovisuel n’ayant jamais abouties je me suis rabattu sur quelques jobs alimentaires comme hôte de caisse ou plongeur dans une cafétéria. Cependant ma famille et mes ami.e.s furent toujours là pour me soutenir. J’ai même pu tourner deux courts métrages avec l’aide de mes colocataires Lyonnais. Par ailleurs mes contacts rencontrés sur le web me tendirent leurs mains et permirent de rebondir en tant que rédacteur. Tout d’abord via le défunt site web Gizmo Inc de Daniel Sebaihia, qui me permit de rencontrer David Veerasawmy et Aurélien Gouriou-Vales. Puis par l’intermédiaire des trois Nicolas : Zugasti, Bonci et Gilli. J’ai rejoint respectivement L’ouvreuse et Filmosphère. Lorsque ce dernier site ferma, c’est tout naturellement que j’ai rejoint Nicolas Gilli sur le site Furyosa. Enfin il y a le podcast Supergrave de Rafael Lorenzo déjà cité plus haut. Par ailleurs divers événements : projections de courts métrages, festivals… m’ont permis de faire des rencontres importantes et de nouer des liens par delà les frontières. 

Enfin tout cette période m’a permis de comprendre que le cinéma n’était dans mon cas pas synonyme de repli sur soi, mais au contraire une véritable porte ouverte sur le monde. Mon exploration libre de divers territoires cinématographiques, m’ayant permis de me ressourcer à travers toutes ces découvertes qui n’ont fait qu’enrichir mon envie de partage et surtout d’aventures. 

Une aventure qui prit un nouveau tournant lorsque après l’échec d’un projet de mini série documentaire sur les liens entre le cinéma asiatique et occidental, sur lequel je travaillais pendant plus d’un an, j’écrivis, afin de ne pas déprimer, un épisode pour une chaine Youtube que je suivais comme spectateur depuis des années : Le Ciné-club de Mr. Bobine. 

J’ai donc rejoint l’équipe de Julien Pavageau. Encore aujourd’hui je suis extrêmement reconnaissant à ce dernier de m’avoir donné cette chance. Le succès d’estime de la chaine m’ayant permis d’aborder des sujets qui me tenaient à coeur, de co-écrire un livre, de participer à des événements (encore récemment La colo Panic! Cinéma de Marie Casabonne), et de faire l’une de mes plus belles rencontres cinématographiques avec le réalisateur Nobuhiko Ōbayashi. 

Il y a encore beaucoup de choses que je souhaiterais évoquer, mais je pense qu’il est important d’en garder pour d’autres occasions. D’autant que j’espère vivre de nouvelles aventures. 

Avant de conclure cette rubrique, je tenais à remercier du fond à coeur toutes celles et ceux qui ont bien voulu y participer. L’exercice n’était pas facile mais vous avez toutes et tous démontré à travers vos témoignages que le cinéma, au delà d’être une passion, est avant tout du baume à l’âme. C’est le cas pour vous, c’est également le cas pour moi. 

Merci à vous et à très bientôt dans les salles obscures ou ailleurs. 

Yoan Orszulik

Propos recueillis par Nicolas Gilli, vous pouvez retrouver Yoan Orszulik sur la chaine youtube Le Ciné-club de Mr. Bobine, Facebook, Twitter, Instagram, Linkedin, Letterboxd et Furyosa.

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