8 ans après son dernier film Maps to the Stars, le cinéaste canadien David Cronenberg est de retour. Et il semble renouer avec un cinéma horrifique qui lui avait valu d’être ce qu’il était : un grand cinéaste du fantastique et de la science-fiction. En espérant qu’il ait laissé de côté le côté bourgeois très agaçant qui s’était installé peu à peu dans son oeuvre.
Même si ses derniers films, en gros depuis ExistenZ et à quelques exceptions près, montraient la disparition progressive du cinéaste qu’on aimait tant, avec David Cronenberg c’est un peu comme avec Dario Argento ou Tim Burton : on espère toujours retrouver son génie. Et le voici de retour, après une longue pause de 8 ans pendant laquelle on aurait pu croire qu’il avait définitivement tourné le dos au cinéma. Il revient avec Les Crimes du futur, qui partage son titre avec un de ses premiers courts reconnus mais qui n’a visiblement pas grand chose à voir. Il retrouve ici son acteur favori des années 2000, le grand Viggo Mortensen, entouré de Kristen Stewart et Léa Seydoux. S’il retrouve le fidèle Howard Shore pour composer la bande originale du film, il a cette fois fait appel à Douglas Koch pour la photographie. Ce dernier a notamment beaucoup collaboré avec l’acteur-réalisateur Don McKellar, qui est présent au casting des Crimes du futur.
Les Crimes du futur sera présenté en compétition au prochain festival de Cannes et sortira dans les salles françaises le 25 mai 2022.
Alors que l’espèce humaine s’adapte à un environnement de synthèse, le corps humain est l’objet de transformations et de mutations nouvelles.
Avec la complicité de sa partenaire Caprice, Saul Tenser, célèbre artiste performer, met en scène la métamorphose de ses organes dans des spectacles d’avant-garde.
Timlin, une enquêtrice du Bureau du Registre National des Organes, suit de près leurs pratiques.
C’est alors qu’un groupe mystérieux se manifeste : ils veulent profiter de la notoriété de Saul pour révéler au monde la prochaine étape de l’évolution humaine…
