Neill Blomkamp est de retour, et comme dirait l’autre, il n’est pas revenu pour trier des lentilles. Avec Demonic, il passe en mode horreur tout en gardant un pied, voire deux, dans la SF via des avatars dans un monde virtuel. Gros programme.
C’est peu dire qu’on attendait de pied ferme son retour au long métrage. L’injustement mal-aimé Chappie date déjà de 2015 et depuis, nous n’avons eu que des courts métrages, parfois géniaux, à se mettre son la dent. Mais 2021 marquera le véritable retour du génial Neill Blomkamp, franc-tireur sud-africain qui aura payé cher son intégrité. Il revient donc avec Demonic, un film d’horreur pur et dur mais contenant un élément narratif central qui n’est pas sans rappeler Avatar ou Avalon. A savoir une intrigue qui laisse une large place à un monde virtuel et ses répercutions sur le monde réel. Un élément qu’il partage cette année avec le non moins attendu Belle de Mamoru Hosoda. Demonic réunit Carly Pope, Chris William Martin, Michael J Rogers, Nathalie Boltt et Terry Chen. Tandis que du côté de la technique on retrouve des talents issus de OATS Studios, à savoir le directeur de la photographie Byron Kopman, le monteur Austyn Daines ou le responsable des décors Richard Simpson.
Une jeune femme déchaîne des démons terrifiants lorsque des forces surnaturelles à l’origine d’une rupture vieille de plusieurs décennies entre la mère et la fille sont impitoyablement révélées.
Demonic sortira dans les salles américaines et en VOD le 20 août 2021, et devrait logiquement sortir en France d’une façon ou d’une autre prochainement.