Des keufs amoraux, de la bagarre, des fusillades et des courses-poursuites sous la pluie. Avec Bastion 36, on est bien chez Olivier Marchal qui tient sa ligne après plus de 20 ans de carrière. Et il y a quelque chose de rassurant dans ce cinéma anachronique, en espérant qu’on se situe plus du côté de Bronx que d’Overdose.
Si sa série Pax Massilia est plutôt de bonne qualité, elle n’a pas totalement effacé l’échec artistique colossal que représentait Overdose, un premier gros faux pas dans la carrière jusque là solide d’Olivier Marchal. C’est pourquoi on attend de pied ferme son nouveau long métrage, baptisé Bastion 36 et dont le titre fait bien évidemment écho à ce qui reste son chef d’oeuvre : 36 Quai des Orfèvres. Bien sur, on est en terrain connu et c’est aussi pour ça qu’on aime son cinéma. Des flics pourris dénués de morale, la guerre entre services, une certaine forme de noblesse malgré tout, et des flingues qui crachent volontiers leurs bastos. Dans ce film, à nouveau produit par Gaumont et distribué par Netflix, ce qui prive Olivier Marchal du grand écran depuis 8 ans, on retrouve Yvan Attal, Tewfik Jallab, Soufiane Guerrab, Victor Belmondo et Juliette Dol. C’est bien évidemment Denis Rouden qui s’est chargé de la photographie.
Bastion 36 sera visible sur Netflix à partir du 28 février 2025.
Paris, de nos jours. Antoine Cerda, commandant de police à la prestigieuse BRI est muté à la Brigade Anti Criminalité suite à une sanction de l’Inspection Générale. Il tourne alors le dos à ses anciens compagnons d’armes et à son groupe, commandé par le charismatique Sami Belkaïm. Treize mois plus tard, deux membres de son ancienne équipe sont abattus en moins de vingt-quatre heures. Lorsqu’un troisième disparaît mystérieusement, Antoine Cerda décide de mener sa propre enquête. Ses recherches vont le projeter en pleine guerre des polices et l’entraîner dans une terrible descente aux enfers.
