12 ans (!) après Sky Crawlers, l’immense Mamoru Oshii revient à l’animation pure et dure avec Vlad Love, série animée qui semble assez folle et qui s’impose déjà comme une des raisons d’embrasser littéralement l’année 2021.
Créateur de génie, Mamoru Oshii a tristement perdu peu à peu le petit public qu’il avait réussi à conserver. La faute non pas à la radicalité de son oeuvre, qui n’a jamais rien, ou si rarement, cédé aux sirènes d’un divertissement purement commercial. Mais plutôt à une accessibilité sans cesse réduite pour le public, en particulier hors du Japon. Ainsi, depuis Assault Girls, datant de 2009 mais sortie directement en DVD en France en 2011, plus rien n’a été proposé sur le territoire français. Sachant tout de même qu’il a depuis réalisé 2 séries TV et 3 longs métrages, et que dedans il y a du Patlabor, soit sa création la plus populaire après Ghost in the Shell… Quoi qu’il en soit, 3 ans après sa dernière création télévisuelle, la mini-série Sand Whale and Me, le voici de retour avec la série Vlad Love. Il change définitivement de registre ici, avec un délire tournant autour du vampirisme. Il retrouve pour l’occasion le réalisateur Junji Nishimura, qui avait notamment bossé sur la série animée Lamu, et le compositeur Kenji Kawai. Côté casting vocal, on retrouve notamment Ayane Sakura, Saori Hayami, Rina Hidaka ou Yû Kobayashi.
Mitsugu Bamba est une lycéenne accro au don de sang, au point qu’elle se sent obligée de fréquenter une banque de sang locale malgré l’infirmière peu amicale. Un jour, Mitsugu y rencontre une belle fille qui semble venir de l’étranger. La fille est si pâle qu’elle semble prête à s’évanouir. Au lieu de cela, elle commence soudainement à saccager la banque de sang. La fille perd alors connaissance et Mitsugu la ramène chez elle…
Vlad Love sera diffusée au Japon à partir du 14 février 2021. En attendant, une « version spéciale » du première épisode est disponible, avec sous-titres anglais. Ça se passe par ici.
