Sensation dans de nombreux festivals à travers le monde, le western fantastique Luz, signé du colombien Juan Diego Escobar Alzate, se dévoile à travers un trailer d’une beauté ensorcelante.
Le nom de Juan Diego Escobar Alzate, réalisateur colombien de 32 ans, ne parlera qu’aux amateurs de courts métrages. Il en a signé de nombreux depuis une dizaine d’années, ainsi que des spots publicitaires et des épisodes de séries TV colombiennes. Luz est son premier long métrage et le film a fait sensation dans tous les festivals où il a été montré, notamment à Sitges. Il s’inscrit dans une vague assez passionnante du cinéma de genre, s’attaquant à des communautés sectaires ou religieuses, aux côtés de The Witch, Midsommar ou Le Bon apôtre. Et comme ces trois-là, il semble d’une beauté étourdissante. Difficile de rester insensible devant les plans composés par Juan Diego Escobar Alzate et son directeur de la photographie Nicolás Caballero Arenas. Au casting, on ne retrouve que des visages assez peu connus, aperçus parfois dans des séries sud-américaines, dont Yuri Vargas, Conrado Osorio ou Johan Camacho. Mais qu’importe tant l’expérience semble hypnotique.
Loin dans les montagnes, dans une communauté dirigée par un prédicateur nommé El Señor, un nouvel enfant censé être le nouveau messie est amené, et avec lui la destruction et la rédemption. Bientôt, tout va changer. Non seulement pour la ville, mais aussi chez le prédicateur, alors que ses 3 filles commencent à s’interroger sur les véritables origines de Dieu, la nature de l’amour, le plaisir et la liberté intérieure.
