Le réalisateur thaïlandais Pen-Ek Ratanaruang, auteur des magnifiques Last Life in the Universe et Ploy, est de retour. Et il revient avec Samui Song, un drame qui prend racine dans les conséquences tragiques d’une vie contrôlée par une secte. Un film qui s’annonce particulièrement fort.
Bien trop rare, Pen-Ek Ratanaruang a déjà derrière lui une belle carrière. Last Life in the Universe, Vagues invisibles, Ploy, Headshot… des propositions de cinéma qui portent la signature d’un auteur très reconnaissable. Après quelques années d’absence, le voici donc de retour avec le très attendu Samui Song. Il y met en scène Laila Boonyasak (vue dans Buppha Rahtree et Last Life in the Universe), David Asavanond (aperçu dans L’honneur du dragon), Vithaya Pansringarm (l’ennemi de Ryan Gosling dans Only God Forgives) et Stéphane Sednaoui. Avec la présence du directeur de la photographie habituel de Pen-Ek Ratanaruang, Chankit Chamnivikaipong, Samui Song s’annonce à nouveau comme une petite merveille esthétique doublée d’un récit poignant.
Viyada, actrice de soap opéra trentenaire, subit la pression de son mari Jérôme, un riche étranger sous l’influence du leader d’un culte baptisé « The Holy One ». Elle n’a pas d’autre choix que de prendre des mesures draconiennes pour échapper à leur influence.
Samui Song sera présenté à Venise en ouverture des Giornate degli Autori et à Toronto.