4 ans après son premier long métrage, le film d’horreur Hotel Lake, la réalisatrice sud-coréenne Yoon Eun-kyung revient avec The Tenants, une fable horrifique qui joue la carte de la science-fiction kafkaïenne, avec Kim Dae-geon en tête d’affiche.
Après des années à se faire la main en tant qu’assistante sur quelques films qui n’ont pas vraiment rayonné à l’international, Yoon Eun-kyung avait réalisé son premier long métrage Hotel Lake sorti en Corée en 2020. On l’a ensuite retrouvée pour un segment de l’anthologie horrifique Tastes of Horror sortie l’an dernier, et cette année elle est aux commandes de son second long métrage baptisé The Tenants. Un film qui mêle horreur, comédie absurde et science-fiction héritée de Kafka, dans un beau noir et blanc. Le film, également écrit par Yoon Eun-kyung, a déjà bien tourné en festivals, notamment Fantasia, le Taipei Golden Horse ou le New York Asian Film Festival cette année. Côté casting, minimaliste évidemment, on retrouve Kim Dae-geon pour interpréter le personnage principal, ainsi que Park So-hyun et Heo Dong-won.
The Tenants sortira en Corée le 4 décembre 2024.
Dans un Séoul dystopique, la surpopulation, la pollution de l’air et les prix du logement ont atteint un niveau record. Comme la plupart des jeunes adultes, Shin-dong a dédié sa vie au travail, s’isolant de ses amis et de sa famille dans l’espoir d’obtenir une promotion et d’être muté dans une nouvelle ville utopique appelée Sphère 2. Mais quand son propriétaire commence à le menacer d’expulsion, il n’a d’autre choix que de recourir à Wolwolse, un programme qui permet aux locataires de sous-louer une partie de leur espace à d’autres personnes. Presque immédiatement, des intéressés frappent à la porte : un homme excentrique et sa femme muette, que Shin-dong décide d’accueillir malgré leur demande inhabituelle de résider dans sa salle de bain plutôt que dans son salon. Après tout, aux grands maux les grands remèdes, et le couple semble aimable… Du moins, c’est ce qu’il pensait, jusqu’à ce que leurs comportements étranges commencent à dégénérer en un véritable cauchemar.
