2 ans après s’être offert une petite récréation avec le thriller d’action Sans aucun remords, Stefano Sollima, qui s’est imposé comme l’un des plus fascinants auteurs/réalisateurs européens, est de retour en Italie pour mettre un point final à ce qui constitue sa trilogie criminelle romaine. Ce sera Adagio, et il suffit de ces quelques secondes pour retrouver sa patte.
Découvert grâce à la série Romanzo Criminale, Stefano Sollima, fils du regretté Sergio Sollima, s’est imposé film après film comme un immense réalisateur doté d’un regard assez unique sur la nature humaine et le monde qui l’entoure. Aussi à l’aise sur ses terres italiennes qu’à l’international, au cinéma comme à la TV où il a signé ce qui reste peut-être son chef d’oeuvre aujourd’hui, ZeroZeroZero. Cette année, il revient donc en Italie pour conclure ce qu’il considère comme sa trilogie criminelle romaine, à savoir ACAB, Suburra et donc Adagio, bien que Romanzo Criminale était déjà pas mal dans le thème. Il a lui-même signé le scénario, avec son acolyte Stefano Bises, plutôt habitué des séries TV que du cinéma. Côté casting, c’est du très lourd car Adagio réunit notamment Pierfrancesco Favino, Toni Servillo, Valerio Mastandrea et Adriano Giannini. Et c’est évidemment Paolo Carnera qui occupe le poste de directeur de la photographie.
Adagio sera présenté en compétition à la Mostra de Venise début septembre et devrait sortir dans la foulée en Italie.
Manuel, un garçon de seize ans, essaie de profiter de la vie du mieux qu’il peut, tout en prenant soin de son père âgé. Victime de chantage, il se rend à une soirée pour prendre des photos d’un mystérieux individu mais, se sentant trompé, décide de s’enfuir. Il se retrouve ainsi poursuivi par des maîtres chanteurs qui se révèlent extrêmement dangereux et déterminés à éliminer ce qu’ils considèrent comme un témoin gênant. Manuel comprend qu’il est empêtré dans quelque chose qui le dépasse et va être obligé de demander la protection de deux ex-criminels, vieilles connaissances de son père.