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Hostile : interview du réalisateur Mathieu Turi

En mission au marché du film pour présenter son premier long-métrage Hostile, le réalisateur Mathieu Turi nous a accordé un peu de son temps pour nous parler de ce projet qu’on attend avec impatience. Et d’autant plus depuis qu’on été dévoilés quelques visuels plus qu’alléchants.

Quel est ton background et d’où vient ton désir de faire du cinéma ?

Je suis né à Cannes et j’ai toujours voulu faire des films. J’ai commencé par des court-métrages de potes, puis je suis parti à Paris pour travailler sur les plateaux. J’ai eu la chance de travailler sur de très gros films (GI:Joe, Inglourious Basterds, Sherlock Holmes 2) et avec d’immenses réalisateurs (Tarantino, Eastwood, Woody Allen). Ensuite, j’ai fait des court-métrages plus sérieux (Sons of Chaos, Broken) qui ont parcouru les festivals et m’ont aidé à concrétiser Hostile, mon premier long.

Quels sont les films qui t’impressionnent le plus, tous genres confondus ? Et quels films récents t’ont vraiment impressionné ?

Je suis un passionné de tous les cinémas, et le film qui m’a donné envie de faire du cinéma, c’est Braveheart de Mel GIbson, mais je me retrouve surtout dans les films ancrés dans la SF, l’horreur, le suspense, le fantastique… Alien, Terminator, The Thing, Blade Runner, autant de piliers de la SF qui ont fait mon éducation. Mais plus récemment, Mad Max : Fury Road m’a mis une méchante claque.

Pourquoi s’attaquer au genre post-apocalyptique ? Sachant que le genre n’a jamais pris en France.

Je ne me suis pas posé la question de ce qui marche en France ou pas, mais juste ce que j’avais envie de raconter. Alors c’est vrai, c’est déjà dur de faire un premier film en France, alors un premier film de genre en Anglais, tourné sur 3 continents, c’était quasiment du suicide. Mais j’ai eu la chance de tomber sur des gens assez fous et passionnés pour me suivre.

Les derniers « petits » films de genre français se sont plantés, commercialement ou artistiquement, comment as-tu convaincu des gens de te financer ?

Avec un regard nouveau sur le genre. C’est vraiment le scénario qui a fait la différence, car il propose un axe inédit sur le genre post-apo. Hostile n’est pas un film d’horreur, c’est plus une histoire d’amour post-apocalyptique dans un cadre de suspense et d’angoisse. On se concentre sur l’humain et sur les personnages, sans pour autant oublier les grands paysages désolés et la violence de ce monde détruit et peuplé de créatures.

J’imagine que tu as fait appel à Javier Botet pour incarner une créature. Était-ce l’évidence ? Dans quel film il t’a le plus impressionné ?

Javier est sur le projet depuis bien longtemps. Je lui avais envoyé la première version du scénario alors que je n’avais pas de producteurs. Il avait adoré le projet et m’avait dit qu’il le ferait quelque soit le budget, et trois ans se sont écoulés entre son email et son arrivée sur le plateau. Ce moment fut magique, car même si c’était une évidence pour moi depuis le début, Javier est très impressionnant quand il se met dans la peau de son personnage et qu’il donne vie à une nouvelle créature. Je l’admire depuis Rec et Mama, les deux films où il m’a le plus ébloui. Mais son travail dans Alien : Covenant est assez dingue aussi.

En espérant que Hostile t’ouvre la porte pour d’autres films, quels genres aimerais-tu aborder ? Et pourquoi ?

Je ne peux pas parler des projets en cours, mais j’aimerais aborder de nombreux genres. J’aime concevoir des mondes qui n’existent pas, tout en restant proche de notre réalité, et mon prochain film sera un film de SF un peu particulier, dans un style différent d’Hostile.

Un grand merci à Mathieu Turi d’avoir accepter de répondre à ces quelques questions.

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