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Avatar : de feu et de cendres – Critique

3 ans “seulement” après le merveilleux Avatar : la voie de l’eau, James Cameron nous embarque pour un nouveau voyage sur Pandora et une aventure qui, si elle n’est pas totalement nouvelle, tient pourtant du jamais vu. En résulte un film colossal et exceptionnel à tous les points de vue, et qui finit d’inscrire cette saga parmi les dates majeures de l’histoire du cinéma.

Que du chemin parcouru depuis ce mois de décembre 2009, quand James Cameron, 12 ans après son grand mélodrame Titanic, propulsait le public pour la première fois sur Pandora. Lors d’une séquence en écho au trip de 2001 l’odyssée de l’espace, Jake Sully et près de 285 millions de spectateur·ices embarquaient pour un voyage inoubliable. Car finalement, peu importent les petites voix insignifiantes qui auront tenté depuis de dénigrer Avatar. En plus d’avoir repousser les limites technologiques du cinéma contemporain, en s’appuyant sur la pureté des mythes et en produisant un travail anthropologique et philosophique colossal, James Cameron a réussi à proposer quelque chose que très peu d’artistes auront réussi dans leur carrière : un film capable de toucher au plus profond des âmes, une expérience permettant une évasion totale lors de la séance quitte à provoquer une forme de dépression lors du retour à la réalité, ainsi qu’une oeuvre qui a littéralement changé des vies. Avatar a engendré des passions et révélé des vocations, ce qui explique sans doute des réactions qui pourraient paraître démesurées parfois. Il y a 3 ans, Avatar : la voie de l’eau reproduisait la même forme d’émerveillement, développant encore des personnages devenus une famille (entre eux mais également avec le public), repoussant encore les frontières du possible et en amenant une charge émotionnelle particulièrement intense. Mais le film pouvait laisser une certaine sensation d’inachevé, comme si toute la mise en place n’offrait pas totalement le payoff attendu. Et pour cause, étant donnée la densité de ce second film, Cameron a décidé de le scinder en deux, tout en donnant à La Voie de l’eau une véritable “fin”. Ainsi arrive Avatar : de feu et de cendres, à la fois suite et prolongation de La Voie de l’eau mais également sa face sombre. Au delà du jeu sur les éléments opposés, si le second film était assez lumineux dans son propos, malgré des éléments très noirs, et se concentrait plutôt sur la vie, le troisième s’y oppose grandement. Assez tôt dans le film, dont Lo’ak est le narrateur, on entend la citation “The fire of hate gives way to the ash of grief”. Une façon d’exprimer ce qu’est le cycle de la violence qui ronge l’humanité aux quatre coins du globe, et qui va servir de ligne directrice à Avatar : de feu et de cendres. Soit une approche radicalement différente du “The way of water has no beginning and no end […] Water connects all things, life to death, darkness to light” du précédent film. On pouvait s’en douter étant donnés les évènements de la dernière partie de La Voie de l’eau, et en particulier la mort de Neteyam, les personnages dans Avatar : de feu et de cendre sont rongés par le deuil. Le ton est donné assez rapidement, le film s’ouvrant sur une séquence de vol à dos d’ikran mettant en scène Lo’ak et Neteyam, ressemblant d’abord à un souvenir avant de montrer qu’il s’agit en fait d’une “vision”, ou plutôt d’un moment de partage à travers la connexion à l’arbre-monde. A l’arrière-plan on voit Neytiri et Jake également connectés, et donc loin d’être sortis de leur processus de deuil. Dans sa première partie le film se concentre sur la gestion de l’absence de Neteyam par la famille Sully, l’isolement profond de Neytiri et un Jake en hyperactivité. La première tient Spider pour responsable, tandis que le second accentue toujours plus le sentiment de culpabilité de Lo’ak. Soit des parents pour qui la vie semble s’être arrêtée, tandis que les enfants tentent par tous les moyens de reprendre goût à la vie. Les séquences aériennes et les séquences marines toujours plus virtuoses ont beau assurer un spectacle déjà démentiel, le film s’ouvre avec le coeur extrêmement lourd. S’il est de coutume de louer les qualités d’entertainer de James Cameron, il ne faut jamais oublier à quel point il est un fin observateur du fonctionnement de l’être humain. Ainsi, à travers sa multitude de personnages qui couvrent plusieurs générations, il propose une étude assez fine du processus si intime qu’est le deuil, et sa complexité pouvant mener à l’impasse. Ici, la famille Sully (ou plutôt les parents) fait le choix d’un nouveau voyage, mais un voyage en arrière. Un retour aux sources vers le clan Omaticaya qui marque le début d’une nouvelle aventure. Et pendant près de 3h20, on va assister à un spectacle total qui tient une nouvelle fois du jamais vu, mais surtout à un récit qui va s’appuyer sur plusieurs éléments des films précédents pour mieux bâtir sa propre mythologie. Et s’il peut paraitre redondant au premier abord, à quelques occasions, Avatar : de feu et de cendre finit par s’imposer comme le point d’orgue de cette saga et probablement le film le plus abouti de la trilogie.

Jake Sully (Sam Worthington) in 20th Century Studios’ AVATAR: FIRE AND ASH. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2025 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Intelligemment, James Cameron ne joue pas la carte attendue d’un film consacré au peuple des cendres, les Mangkwan, après un film consacré aux Metkayina. De par la nature de ce clan, ça n’aurait évidemment aucun sens, mais surtout l’idée n’est pas de bâtir un programme touristique de Pandora. Passé maître dans l’art de la narration classique, James Cameron introduit ce nouveau clan de façon extrêmement brutale, en venant briser l’harmonie d’une séquence musicale presque trop belle. Une occasion pour le réalisateur de se frotter à une nouvelle figure classique du cinéma hollywoodien. Après avoir revisité le western via l’attaque de train du film précédent, il se penche cette fois sur ce qui s’apparente à une attaque de pirates à travers l’équivalent d’une séquence de bataille navale mais dans les airs. On pense bien sur au dernier grand film du genre, à savoir Master & Commander, mais également à Mad Max Fury Road dans la caractérisation extrême des Mangkwan qui sont prêts à aller se faire exploser sur demande de leur leader. A partir de cette séquence littéralement renversante, Avatar : de feu et de cendre va enchaîner les péripéties à un rythme qu’on ne pensait pas retrouver dans un film aussi long. Ce n’est d’ailleurs pas le seul élément qui semble surréaliste dans ce qu’Hollywood semble avoir imposé comme cahier des charges à un blockbuster “familial” depuis des années. Dictant ses propres règles, James Cameron n’hésite pas à aborder des sujets aussi graves que la perte d’un enfant donc, mais également le suicide, l’infanticide, le racisme ou l’extrémisme religieux. L’oeuvre d’un auteur définitivement “sage” qui sait observer le monde qui l’entoure, conscient qu’une famille est une cellule d’une fragilité extrême ainsi que de la noirceur des temps que nous vivons. Pourtant, si Avatar : de feu et de cendre est un film assez sombre dans son propos, il opte pour un cheminement vers la lumière. Une approche remplie d’un optimisme qu’on pourrait qualifier de naïf, mais qui touche à des choses à la fois simples et essentielles pour s’accrocher à une forme d’espoir. Le film observe avec finesse les ravages de la haine dans la sphère intime mais également de façon bien plus globale, au niveau de toute une planète. Le clan des Mangkwan, ravagé par une éruption volcanique, s’est ainsi reconstruit dans la haine d’Eywa. Il est conduit par Varang, à la fois Olo’eykte (cheffe de clan) et Tsahìk (leader spirituel), personnage incandescent qui rappelle évidemment Immortan Joe et toute une grande famille de leaders charismatiques et violents, dont la maîtrise d’une forme de “magie” assoit l’influence sur les esprits faibles qui la suivent. Difficile de ne pas penser également aux Mayas d’Apocalypto tant le film y fait référence à plusieurs reprises. D’abord dans une course poursuite en pleine forêt qui est probablement la plus intense vue au cinéma depuis le film de Mel Gibson, mais plus globalement dans le schéma de colons qui vont s’immiscer dans un peuple ayant perdu ses repères moraux afin d’anéantir une population de façon plus large. Avatar : de feu et de cendre n’hésite pas une seule seconde à regarder les racines du mal en face et sous toutes leurs formes. Mais surtout sans manichéisme et en apportant un soin tout particulier à l’écriture des personnages. Tous les personnages. Ce qui apporte au film une densité et une richesse qui dépassent largement ses deux prédécesseurs souvent accusés à tort de simplistes dans l’écriture.

Varang (Oona Chaplin) in 20th Century Studios’ AVATAR: FIRE AND ASH. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2025 20th Century Studios. All Rights Reserved.

L’exceptionnelle Varang, qui s’impose comme l’une des antagonistes les plus mémorables de toute la carrière de Cameron autant par la profondeur de son personnage que par la prestation stratosphérique d’Oona Chaplin, est le seul nouveau personnage à bénéficier d’une présence conséquente à l’écran. Tous les autres, dont le développement a débuté lors du film précédent voire du premier, ont droit à un travail colossal pour leur apporter toutes sortes de nuances. Pour cela, James Cameron ne lésine pas sur les scènes de dialogue, mais c’est à travers l’action qu’il s’exprime toujours de la meilleure façon. Pendant ces presque 3h20, la famille Sully se voit éclatée, morcelée, puis réunie encore et encore, chacun des membres ayant droit à son propre arc narratif. Ce troisième chapitre étant celui de l’accomplissement, les personnages vont effectuer leur quête, physiquement et spirituellement. Du côté de Neytiri et Jake, il s’agit de trouver une paix intérieure. Jake étant essentiellement une cible pendant une bonne partie du film, Neytiri retrouve la place qui est la sienne en réapprenant à manier son arc pour redevenir la guerrière implacable qui s’était légèrement effacée derrière la mère lors du second épisode. Un arc qui lui est d’ailleurs remis par Lo’ak après qu’il l’ait reconstruit, détail qui a son importance tant Avatar : de feu et de cendre est avant tout porté par les enfants. Ceci n’empêche en rien les adultes de briller, bien au contraire, les scènes de combat au sol ou dans les airs sont un véritable régal pour quiconque est sensible au grand cinéma d’action. La précision diabolique de la mise en scène de Cameron, jamais ostentatoire et toujours juste, vient sublimer des chorégraphies et cascades toutes plus folles les unes que les autres. Et qu’il s’agisse d’un duel au coeur d’un volcan ou d’un personnage capable d’invoquer la faune de façon assez spectaculaire, tout est traité avec le même désir d’en donner pour son argent au public. Le film est truffé de séquences remarquables, toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Mais pour en revenir à Neytiri, qui passe par une épreuve de véritable renaissance symbolique, elle a droit à plusieurs morceaux de bravoure dont une séquence qui revisite la figure classique de l’assaut du camp ennemi pour sauver un prisonnier prêt à être exécuté (nouvelle référence assez franche au western) dans un décor à l’architecture industrielle qui renvoie les pourtant iconiques poursuites spatiales de la saga Star Wars au bac à sable. Avec Avatar : de feu et de cendre, James Cameron rappelle qu’il est un des derniers grands maîtres de l’action, et il le rappelle dans un véritable feu d’artifice qui se permet en plus d’aller crescendo. On ressent face au film la sensation qu’il est tout simplement inarrêtable et qu’il va sans cesse repousser toutes les limites. Et s’il se montre si imposant, c’est en grande partie car il s’appuie énormément sur les personnages des enfants et en adopte en quelque sorte le point de vue.

A scene in 20th Century Studios’ AVATAR: FIRE AND ASH. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2025 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Si le parcours de Spider est intéressant, de par sa nature de Mowgli, qui évolue considérablement dans cet épisode au détour d’un élément qui va donner au personnage une valeur considérable et en faire un enjeu majeur du récit, ce sont clairement les parcours de Kiri et Lo’ak qui l’emportent sur le reste. 2 personnages “différents” qui ne correspondent pas à ce que peuvent en attendre leurs parents ou qui peinent à s’accorder à la “normalité” ambiante. Des personnages qui font un bel écho à un autre grand film de cette année, un certain Frankenstein. La beauté des quêtes très personnelles de Kiri et Lo’ak, la première à la rencontre de sa véritable nature et le second pour briser des traditions ancestrales, tient en grande partie dans le fait que leur accomplissement passe par la réunion. S’il y a bien un message que Avatar : de feu et de cendre cherche à appuyer plus que les autres, c’est bien celui-ci. Peu importe si tout espoir semble s’être envolé, l’union permet de développer un pouvoir insoupçonné. Cela nous amène à un point qui pourrait jouer contre le film, à savoir une petite sensation de redondance dans le gigantesque dernier acte qui emprunte aux deux précédents films. Ceci dit, en rejouant de façon encore plus énorme le massacre des tulkuns et l’union de toute la faune de Pandora autour de Toruk Makto, James Cameron n’est pas en train de radoter ou de laisser entrevoir une faille dans l’originalité de sa création. Il illustre l’inéluctabilité de l’horreur : les tulkuns font évidemment écho aux baleines terrestres chassées par les japonais, mais plus globalement l’exploitation de la nature dans le seul but de récolter une richesse. Plus que jamais, la saga Avatar dénonce le drame du capitalisme colonial et son discours sur le sujet est extrêmement sombre. Car après avoir détruit la Terre, les humains vont reproduire exactement la même chose sur une autre planète. Mais dans un même mouvement, le film montre que l’union et la rébellion sont aussi possibles que nécessaires. Et le plus beau est que cela passe par le parcours d’une jeune génération qui cherche à briser des conventions d’un autre temps et passe son temps à défier l’autorité. Les figures d’autorité en prennent d’ailleurs pour leur grade, et notamment le passionnant Quaritch, illustration parfaite du bon petit soldat qui se retrouve tiraillé entre une hiérarchie capable de le lâcher à tout moment et la tentation d’une liberté/renaissance à travers les personnages de Varang et Jake. A la fois drôle et effrayant, le personnage prend une direction assez inattendue mais finalement très cohérente, et se paye accessoirement une séquence de trip qui fait un usage remarquable de la 3D. Intelligemment, Cameron le confronte par ailleurs à un questionnement existentiel qui le tiraille entre son goût pour la conquête et la vengeance, et un forme de désir/jalousie par rapport à ce qu’est devenu Jake sur Pandora. Par la multiplicité des chemins qu’il explore, le film ne ploie jamais sous le poids d’une densité pourtant impressionnante. Dans sa dernière partie, il se montrerait presque épuisant tant tout y est dantesque, de la grande bataille qui se joue en arrière-plan et qui prend des proportions jamais vues, aux luttes plus intimes mais non moins importantes, à savoir Lo’ak et Payakan, détonateurs de la loi des tulkuns pour éviter leur extinction, et Kiri qui explore au péril de sa vie l’arbre monde à la rencontre d’Eywa. Lors de cette séquence dont l’intensité n’a d’égale que sa beauté, Cameron signe peut-être la plus belle scène d’union pour créer une force unique depuis le Kamehameha père-fils de Goku et Gohan face à Cell (si vous l’avez vu en direct en 93, vous savez). Plus globalement, il se passe tellement de choses dans tous les sens dans ce dernier acte, avec des moments extrêmement durs émotionnellement, qu’on est bien face à quelque chose de jamais vu.

Jake Sully (Sam Worthington)in 20th Century Studios’ AVATAR: FIRE AND ASH. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2025 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Et le plus impressionnant dans tout ça, c’est que le spectacle a beau atteindre des sommets comme aucun film avant lui, c’est dans le domaine de l’intime, des sentiments et des personnages qu’il risque de marquer durablement. Un véritable tour de force qui permet à James Cameron de raconter son histoire sans jamais rien sacrifier de l’émotion brute qu’il véhicule. Malgré sa durée conséquente, le film passe à toute allure car il n’a aucun temps mort : s’il ne nous abreuve pas d’action, il construit ses personnages, quand bien trop de films comblent par du vide. Peut-être plus encore que ses deux prédécesseurs, Avatar : de feu et de cendre se fait l’héritier des grandes fresques hollywoodiennes, par l’ampleur de son récit et la densité de son propos. Ainsi que par cette capacité si rare à faire déconnecter le public du monde réel pendant quelques heures, lui proposant un voyage dans un monde si parfaitement modelé qu’on jurerait qu’il existe quelque part. Techniquement, le film roule sur la concurrence et ses effets spéciaux n’ont pas d’équivalent. Et c’est sur des plans presque anecdotiques qu’il impressionne le plus. Par exemple, lors d’une séquence bouleversante d’émotion et de tension au bord d’une rivière, un plan tout bête montre l’eau de la rivière légèrement battre sur des galets. Tout est “faux” dans cette image et on a l’impression que rien n’a jamais paru aussi vrai. Le travail abattu par les techniciens des effets spéciaux est absolument colossal, la technologie de cinéma virtuel de James Cameron lui permet une liberté totale qu’il exploite à la perfection, et l’utilisation du HFR sublime à nouveau la 3D pour en devenir le compagnon indispensable. A noter que lors de séquences “calmes” la fréquence d’images redescend au traditionnel 24 images/seconde. Ceci dit, tout ce déploiement de technologie n’a qu’un seul but, et qui n’est pas celui d’épater la galerie. La sensation d’immersion dans le monde de Pandora est totale, ce qui permet une expérience viscérale du récit et des sentiments. Quand la petite Tuk sort de sa cachette et découvre l’ampleur du champ de bataille, on est avec elle. Quand Jake redevient le William Wallace de Braveheart, on est à ses côtés. Quand Varang fait pleuvoir le feu sur le monde, également. Et quand il cite directement Terminator, Terminator 2 ou Aliens… Entre le rouleau-compresseur technologique, la mise en scène et le découpage d’une efficacité redoutable, et des performances du casting (Sigourney Weaver en tête) qui mériteraient d’être couvertes de récompenses plutôt que snobées bêtement, Avatar : de feu et de cendre s’impose comme un film hors du commun et exceptionnel dans tous les sens du terme. Un spectacle total qui impressionne autant par son déchainement d’action que par des choses en apparence si anodines, comme un père qui dit à son fils qu’il est fier de lui. Et c’est à nouveau sa justesse et son universalité qui feront que le film emportera tout sur son passage.

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Avatar : de feu et de cendres est-il meilleur que ses prédécesseurs ? Difficile à dire tant il vient conclure un tout parfaitement cohérent. Mais ce qui est certain, c'est qu'il représente une forme d'aboutissement pour James Cameron. Un film colossal qui repousse toutes les limites et qui, dans son ampleur et ses prises de risque, est le plus imposant de son auteur.

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