Tellement vaste, le cinéma indien regorge de surprises. A l’image du réalisateur Qaushiq Mukherjee, qui officie sous le pseudo de « Q », et qui est autant un cinéaste intéressant qu’un immense provocateur. Avec Garbage, il va de nouveau titiller la censure locale et s’attaque directement à un trait fondamental de la société indienne qu’il considère comme perdue.
Q, ou Qaushiq Mukherjee donc, est une sorte de Gaspar Noé indien. A savoir un cinéaste extrêmement doué qui n’aime rien d’autre que mettre son doigt là où ça fait mal et provoquer des réactions extrêmes du public. C’était le cas en 2010 avec Gandu, puis Tasher Desh et Ludo. Ses films sont violents, les scènes de sexe y sont explicites et son propos politique et social est toujours très virulent. Tout ce qui semble caractériser son nouveau long métrage, Garbage, présenté il y a quelques jours à la Berlinale dans la section Panorama. Le film met en scène Tanmay Dhanania (déjà vu dans Brahman Naman, le précédent film de Q), Trimala Adhikari (vue dans Haraamkhor de Shlok Sharma) et Satarupa Das.
Panishwar est chauffeur de taxi à Goa, où il vit avec une fille mystérieuse, Nanaam, qu’il garde enchaînée. Quand Rami, étudiante en médecine et victime de revenge porn d’un ancien petit ami, trouve refuge à Goa, elle entre dans l’étrange quotidien de Panishwar et Nanaam.
Garbage n’a aucune date de sortie prévue.