Faiseur d’énormes succès populaires dans les années 90/2000, Kang Je-gyu est de retour cette année avec un drame historique et sportif baptisé Road to Boston et qui devrait lui permettre de renouer avec le public.
Si son nom ne s’est pas imposé à l’international comme d’autres, Kang Je-gyu a réalisé quelques films qui ont battu des records au box-office sud-coréens et qui se sont plutôt bien exportés même s’ils ne sont pas nécessairement sortis au cinéma en France. On pense notamment à Shiri, excellent thriller qui a eu droit à une sortie en salles et qui fait partie des blockbusters coréens les plus connus à travers le monde. Mais après le film de guerre My Way, sorti en vidéo chez nous sous le titre Far Away: Les soldats de l’espoir, Kang Je-gyu a un peu disparu, si on excepte le moyen métrage Awaiting et la comédie familiale Salut d’amour sortie dans les salles coréennes en 2015. Il s’agissait d’un remake de Lovely, Still de Nik Fackler, et accessoirement d’un film qui fut extrêmement mal reçu, ce qui explique sans doute en partie la « disparition » du réalisateur. Mais le voilà donc qui revient près de 10 ans plus tard avec Road to Boston. Un drame sportif et historique qui sent bon le patriotisme, et qui raconte l’histoire des athlètes coréens participants au marathon de Boston en 1947, le premier depuis la seconde guerre mondiale. Et en particulier celle du vainqueur de cette édition, Suh Yun-bok, et de son entraîneur Son Ki-Jeong, longtemps recordman du monde de l’épreuve et qui fit sa carrière sous l’occupation japonaise. On comprend bien que ce qui intéresse ici Kang Je-gyu, au-delà de l’histoire sportive, est ce qu’elle représente symboliquement comme élément de l’indépendance de la Corée. Au casting, on retrouve notamment Ha Jung-woo, Im Si-wan, et Bae Sung-woo.
Road to Boston sortira en Corée du Sud le 27 septembre 2023.
L’histoire des athlètes coréens qui ont couru le marathon international de Boston en 1947, le premier marathon international organisé depuis la Seconde Guerre mondiale.


