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Halloween Symphonic : rencontre avec l’équipe

À l’occasion du concert Halloween Symphonic le 31 Octobre aux Folies Bergère, rencontre avec Yann Olejarz et Clara Sebastiao de Panic! Cinéma, Loïc Olivier chef d’orchestre et Olivier Desbrosses de Total Trax. L’équipe revient sur les coulisses de cet événement, et leur manière de rendre hommage aux grandes musiques de la peur.

Panic! Cinéma est connu pour ses projections spéciales et son festival La Colo!, comment est né ce projet autour de la musique de films d’horreur ?

Yann Olejarz : Comme pas mal de projets avec Panic! Cinéma, l’idée est vraiment venue d’une pure envie de spectateur ! Je voyais tous ces incroyables concerts se monter depuis plusieurs années autour de films cultes ou de grands compositeurs et j’attendais avec impatience quelque chose autour des musiques des films d’horreur. Comme cela n’arrivait pas (et que ma frustration grandissait), je me suis renseigné pour savoir comment produire un tel concert. Nous n’avions absolument aucune idée de ce vers quoi on s’embarquait ! La production d’un concert symphonique n’a pas grand-chose à voir avec les projections que l’on organise déjà depuis presque 15 ans en salle de cinéma. 

Comment organise-t’on un événement de cette envergure ?

Yann Olejarz : La première recherche que j’ai lancée, et qui me semblait instinctivement la plus importante pour la réussite du projet, fut de trouver le bon chef d’orchestre. Quelqu’un qui comprenne notre embryon d’idée, l’importance que le matériel pouvait avoir pour nous en tant que cinéphiles et fans de cinéma d’horreur, quelqu’un qui sache faire l’arrangement des morceaux… Ça a été mon obsession pendant plusieurs mois. Je ne devais parler que de ça quand je rencontrais des gens… Mais au final, ça a marché, car c’est grâce à une conversation dans un bar que l’on m’a mis en contact avec Loïc Olivier. Son enthousiasme immédiat et sa grande rigueur dans le travail m’ont convaincu : c’était la bonne personne. Il y a un an, nous avons fait un concert test à Rethel afin de vérifier qu’artistiquement le rendu nous paraissait assez qualitatif pour nous lancer collectivement  dans ce défi hors norme. La rencontre ensuite avec Olivier Desbrosses de Total Trax, via Rafik Djoumi, a été l’autre point déterminant. Je suis fan de musiques de film, mais très loin d’être un spécialiste. Avoir quelqu’un d’aussi pointu, passionné et impliqué était indispensable pour m’accompagner sur la réussite artistique de la soirée. 

Il y a une 3ème personne absolument primordiale dans la mise en place de cet événement et c’est Remy Gente qui s’occupe de toute la DA graphique du spectacle. Il a réalisé notamment la superbe affiche ainsi que la bande annonce. Au final, c’est lui qui a vraiment donné vie en premier au concert en lui apportant une réalité visuelle concrète que ce soit pour le public mais aussi pour moi. C’était très euphorisant de voir son talent rendre presque concret ce que ce qui n’était encore qu’une vague idée.

Et évidemment, tout cela ne serait rien sans l’incroyable équipe de Panic! Cinéma, sans qui aucun des projets que nous avons lancé n’aurait pu voir le jour. Ils sont d’une aide incroyable vu l’énergie qu’ils mettent pendant leurs temps libres pour faire vivre nos divers événements. Je ne leur dirais jamais assez merci !

Clara Sebastiao : En étant bien entourés, par des camarades de confiance et présentant le même enthousiasme que nous vis-à-vis du projet. 

Loïc Olivier : Pour l’Orchestre, clairement de la même manière qu’un évènement de moins grande envergure. Pour nous, peu importe l’envergure de l’évènement, la préparation est toujours la même : recherche du programme, des oeuvres, préparation des partitions, recrutement des musiciens, organisation des répétitions, et puis, bien sur, répétitions et concerts en eux même avec toute l’organisation les entourant. 

Le cadre rétro des Folies Bergère semble convenir à l’atmosphère d’un concert centré sur le cinéma d’horreur.

Clara Sebastiao : Contrairement à beaucoup de lieux de théâtre et de cabarets parisiens, les Folies Bergère ont subi peu ou prou de modifications depuis les débuts de leur existence. Le bâtiment est encastré entre plusieurs constructions et se révèle en perspective soudainement à nos yeux comme la carcasse d’un navire de croisière. Y entrer, c’est sentir le poids des années, les heures de gloire et les grands événements mondains. On y retrouve à la fois l’ambiance d’une maison hantée qui n’a rien perdu de sa splendeur, et le chic ancien et inquiétant de la salle de bal de l’Overlook Hotel. On foule la moquette, on effleure le bois des sièges, et on est subitement transportés dans un autre monde. On se sent tout petit, et on ne sait jamais ce qui va surgir d’entre les multiples portes, couloirs, et pièces de cette bâtisse de légende… Alors évidemment, comment ne pas célébrer Halloween là-bas !

Loïc Olivier : Cette salle est parfaite grâce à son histoire ; son côté vintage et authentique que Clara a très bien décrit. J’ajouterais que le cadre presque intimiste d’un théâtre à l’Italienne à l’ancienne comme celui des Folies Bergère permet une proximité et une interaction unique entre l’orchestre et le public. Nous jouerons totalement en acoustique, sans aucune sonorisation et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, la perception du public n’en sera que meilleure. Il aura ainsi accès aux sensations et caractères réels, propres au live, qui forcément s’amenuisent avec une sonorisation, aussi bonne soit-elle. Et dans ce programme horreur, le live accroît drastiquement la qualité de perception des modes de jeux et « bruitages » réalisés par les instrumentistes, propres au style de ces oeuvres horrifiques, et qui ne sauraient être retransmis fidèlement avec une sonorisation classique de concert. Nous avons l’habitude que les évènements autour de la bande originale soient sonorisés ; avec le choix et la possibilité de ne pas le faire, nous retrouvons le côté authentique des concerts symphoniques live, qui colle avec celui de cette salle et n’aurait pas été possible ailleurs. 

La musique dans le cinéma d’horreur est extrêmement riche. J’imagine que la sélection n’a pas dû être facile.

Olivier Desbrosses : Clairement pas facile. L’idée de départ était de programmer quelques grands classiques, connus de tous, afin que le public puisse ainsi bénéficier de quelques repères (Halloween, L’Exorciste, Psychose, Les Dents de la Mer…) et d’introduire aussi des musiques moins connues (même si familières pour une partie du public) mais riches de très grandes qualités musicales (Jusqu’en Enfer, Poltergeist, Bram Stoker’s Dracula, La Mouche, Hellraiser…) En quelque sorte de combiner les « tubes » du genre et un certain nombre d’ « outsiders », et d’agrémenter le tout de quelques surprises : certaines des pièces que nous allons jouer n’ont à priori jamais vécu hors des films pour lesquelles elles ont été composées, et donc n’ont jamais été présentées en live jusqu’à présent.

Loïc Olivier : Aux propos d’Olivier, j’ajouterais qu’une fois la sélection faite, il a fallu trouver une cohérence et un timing. Avec notre sélection de départ nous aurions pu tenir un concert durant presque toute la nuit! Il a donc fallut calmer nos ardeurs et restreindre légèrement le programme. Se posait aussi, pour ne nombreuses oeuvres, la question des sons et effets électroniques très présents dans ce genre de musique. Certains sont retransmissibles en live par les instruments acoustiques (je pense notamment aux effets des cordes, des cuivres et des percussions) mais pour beaucoup c’est impossible et il a donc fallu combiner au mieux avec cela. Au final, nous avons une très belle sélection dont nous sommes très content et que nous avons hâte de faire découvrir au public. 

Pour un chef d’orchestre quelles différences entre un ciné-concert et une représentation plus traditionnelle ?

Olivier Desbrosses : Juste une petite remarque : il ne s’agit pas à proprement parler d’un ciné-concert, l’orchestre ne jouera pas en se calant sur les images qui sont à la base de la création de ces musiques. La musique de film, c’est avant tout de la musique, et nous espérons que la qualité des pièces sélectionnées prouvera que ces musiques peuvent très largement vivre au-delà de l’image.

Loïc Olivier : Les Ciné-concerts placent l’image et la musique sur le même plan. Lors de ceux-ci, le public assiste clairement à une séance de cinéma, avec cette seule différence que la musique du film projeté n’est pas celle enregistrée en studio mais une version live jouée en direct par l’orchestre situé sous l’écran. Là est toute la différence avec un concert traditionnel: il y’a une image synchronisée sur la musique. Et pour que le calage musique/image reste exact, le chef d’orchestre dirige avec un click dans les oreilles, une sorte de métronome qui donne à tout instant le bon tempo et tous les repères. Généralement, il y’a aussi un écran avec retour film juste devant le pupitre de direction avec des annotations de calages et repères visuels (pastilles de couleurs, timings, mesures correspondantes sur la partitions, etc…). Tout ceci n’est pas présent dans un concert traditionnel où nous sommes plus libres dans les choix des interprétations et mouvements musicaux. 

Combien de temps pour les répétitions ?

Loïc Olivier : 12h de répétitions réparties sur 2 jours les 28-29 Octobre et une générale (un filage du programme) le 31. 

Yann Olejarz : Ça fait partie de mes grandes surprises en produisant ce concert : ces durées de répétitions qui me semblaient excessivement courtes et qui sont, au final, la norme, même dans la production de musiques de film. Et encore, vous n’avez pas entendu ces répétitions : souvent ce ne sont que des petits bouts des morceaux qui ne sont quasiment jamais joués en entier. Le premier jour des répétitions du concert de 2022, j’étais incapable de savoir si le résultat final serait exceptionnel ou inaudible ! Après, il ne faut pas oublier le travail colossal que Loïc fait en amont, notamment sur les arrangements et le talent général de son orchestre qui arrive à jouer collectivement à la perfection à une vitesse qui me parait encore aujourd’hui fulgurante.

Comment retranscrire l’angoisse suscitée par les images lors d’un concert où le morceau est pris séparément de la continuité d’un film ?

Olivier Desbrosses : La musique de film fonctionne souvent comme un rappel, un aide-mémoire des émotions vécues devant les films. Il n’est donc pas forcément nécessaire d’avoir l’image devant les yeux pour retrouver l’état émotionnel vécu lors de la vision des films. De plus, comme pour tous les grands genres cinématographiques, la musique de films d’horreur dispose d’un certain nombre de tropes, de conventions, qui restent extrêmement efficaces même hors film.

Loïc Olivier : L’image est une chose, certes, mais à mon sens, ce qui donne le caractère d’un film, c’est avant tout la musique. Il est facile de modifier la perception d’une image en modifiant la musique qui l’accompagne et, aussi effrayante et angoissante soit-elle, si l’image est accompagnée d’une musique de cartoons, par exemple, nous pouvons très facilement en rire. Et inversement, prenez un visuel très sobre ou très drôle, accompagnez-le d’une musique typée horreur/épouvante et vous obtiendrez subitement une ambiance très angoissante.  

Comment rendre harmonieuse des approches aussi différentes que celles de Bernard Herrmann, Jerry Goldsmith, Wendy Carlos, Mike Oldfield, John Williams, John Carpenter, Danny Elfman, etc. ?

Olivier Desbrosses : Nous avons beaucoup travaillé sur l’ordre des morceaux, afin de ne pas enchainer, autant que faire se peut, plusieurs grosses pièces, ou « morceaux de bravoure » à la suite et ainsi de ménager des pauses tout en variant les styles. Comme il s’agit toujours de musiques horrifiques, nous devrions cependant arriver à un tout harmonieux tout en mettant en avant les spécificités de chacune des partitions.

Loïc Olivier : Comme le dit Olivier, il s’agit toujours de musiques horrifiques, elles sont donc toutes sur le même thème. En plus, elles sont toutes orchestrées pour un orchestre symphonique (plus ou moins important selon les oeuvres), il y’a donc une vraie cohérence dans la continuité sonore globale. Je dirais qu’il y’a autant de difficultés/facilités à rendre cohérent le programme Halloween Symphonic qu’il y’en a à jouer du Disney, à associer Zimmer & Williams ou bien plus largement Mozart & Beethoven, Berlioz & Wagner, Debussy & Ravel. 

Pour reprendre l’exemple d’Herrmann, son score angoissant le plus célèbre est celui de Psychose, hors celui du Jour où la terre s’arrêta fonctionne dans un but similaire. Y avait-il la tentation d’interpréter durant Halloween Symphonic des thèmes pas forcément associé à l’horreur mais provoquant le même effet sur l’auditoire ?

Olivier Desbrosses : Ce serait tout à fait envisageable, mais nous n’avons pas vraiment été tentés d’aller dans cette direction : nous n’avions déjà que l’embarras du choix parmi les musiques horrifiques (même si nous avons tout de même gardé un titre un peu borderline, qui est le Main Title de Predator, plus SF que véritablement horrifique).

Christopher Young a fait un travail exceptionnel dans le registre de l’horreur (Hellraiser, Jusqu’en Enfer, etc) mais reste relativement peu connu en dehors des cercles de passionnés. Cette soirée est-elle l’occasion de remettre en avant des compositeurs moins connus du grand public ?

Olivier Desbrosses : Chris Young est sans aucun doute une voix majeure du genre. Et oui, c’est en effet l’occasion de mettre en avant les noms de certains compositeurs dont la notoriété auprès du grand public est malheureusement plus confidentielle que leurs musiques. Je pense en particulier à Christopher Young, mais aussi à Jerry Goldsmith, Marco Beltrami, Patrick Doyle

Yann Olejarz : C’est quelque chose qui me motivait aussi énormément avec ce concert : pouvoir proposer des œuvres de compositeurs différents des classiques Zimmer, Williams, Elfman, Morricone et consort. J’adore évidement ces incroyables créateurs (bon, moins Zimmer que les autres 😉 ), mais j’espère que certains morceaux joués le 31 vont redonner envie aux spectateurs de se plonger dans l’univers de ces autres incroyables créateurs.

Peut -on dire que Halloween Symphonic est un dialogue entre le passé et le présent de la musique d’horreur ?

Olivier Desbrosses : Sans aucun doute ! En l’espace de deux heures, nous allons parcourir plus d’un demi-siècle des plus remarquables musique du cinéma d’horreur, en démontrant au passage que de nombreuses approches stylistiques peuvent cohabiter sans heurts. Donc oui, le dialogue entre les décennies sera bien là, même si la bonne musique est clairement intemporelle !

Yann Olejarz : Ce n’était pas particulièrement un souhait au départ, mais en avançant sur la tracklist et en discutant avec Olivier il devenait évident qu’il fallait avoir ce spectre assez large pour plonger le spectateur dans un voyage à travers une certaine « pop culture horrifique ». Et encore, nous aurions pu aller plus loin avec des morceaux issu des films de la Hammer par exemple. Ce sera peut-être pour une autre fois. 

Que souhaitez-vous que le public retienne de cette soirée ?

Clara Sebastiao : Que le cinéma d’horreur, injustement refoulé au rang d’art mineur par de grands pontes ignorants, a toute sa place dans les plus grandes institutions. La preuve en est avec les Folies !

Olivier Desbrosses : Que la musique de film n’a pas forcément besoin de l’image pour être bien vivante !

Loïc Olivier :  Je rejoins Olivier, c’est l’idée principale pour moi ! 

Yann Olejarz : Et comme nous le défendons avec Panic! Cinéma : faire que l’expérience collective en salle, que ce soit pour regarder un film ou écouter de la musique, soit unique et incomparable. 

Peut-on imaginer d’autres événements musicaux organisés par Panic! Cinéma et Total Trax ?

Olivier Desbrosses : Je ne peux pas m’avancer pour Panic! Cinéma, mais côté Total Trax, on a pas mal d’idées de concerts possibles. Il faut déjà voir avec ce premier concert si nous arrivons à fédérer à la fois les amateurs de musique de film et le grand public. Mais si ça marche, pourquoi pas continuer ?

Loïc Olivier (sur le ton de la blague) : Tant que l’Orchestre DIONYS’OS et/ou la Philharmonie Sud-Ardennes (qui sont les 2 partenaires « Orchestre » sur Halloween Symphonic ) sont associés au projet ça me va ! Blague à part, je serais ravi de m’associer de nouveau à l’un ou l’autre ou les 2 pour de prochains évènements.

Yann Olejarz : Il s’avère que j’ai une autre immense envie en tant que spectateur autour du compositeur de films qui m’a fait le plus vibrer dans ma vie cinéphile : Angelo Badalamenti. Je suis encore étonné  que personne ne lui ait consacré un concert vu la place qu’il tient dans le cœur et les oreilles de milliers de cinéphiles. Si personne n’y va et que le concert d’Halloween fonctionne (voire même  s’il ne fonctionne pas), il y a des chances que l’on tente le coup. 

Quels futurs projets pour Panic! Cinéma ?

Yann Olejarz : Déjà une grande et longue pause. Nous sortons de quasiment 7 saisons au Forum des Images – qui a été un partenaire exceptionnel. On a vécu des moments vraiment incroyables ces dernières années, mais avec Marie Casabonne qui organisait toutes ces séances avec moi, on ne trouvait plus le temps pour s’y investir comme nous le voulions. Cependant l’esprit Panic! Cinéma ne s’arrête pas, ne serait-ce qu’avec Monster Squad le nouveau projet de podcast de Marie autour des monstres et Boogymen dans le cinéma d’horreur. Je n’ai rien entendu encore, mais connaissant le talent de Marie, je sais que cela va être mortel ! 

Auriez-vous un coup de cœur pour une bande originale du cinéma d’horreur qui mériterait d’être d’avantage connue ?

Olivier Desbrosses : J’ai toujours regretté que la popularité des Dents de la Mer cache un peu les autres chefs d’œuvres de John Williams pour le genre, en l’occurrence The Fury (1978) pour Brian De Palma et son Dracula (1979), deux partitions de haute volée qui méritent très largement d’être découvertes ou redécouvertes !

Clara Sebastiao : Dans un genre tout à fait particulier, je dirais les compositions de Luboš Fišer pour Valérie au Pays des Merveilles (1970) et Morgiana (1972). Nous ne sommes pas à proprement parler sur de l’horreur pure, mais plutôt sur une inquiétante étrangeté fantastique. Luboš Fišer crée des mondes entiers à lui seul, aussi fascinants qu’angoissants, et porteur de tout un folklore slave relativement méconnu par chez nous. 

Loïc Olivier : Sans être de l’horreur à proprement parler, je suis fan de la Bande Originale composée par Stephen Sondheim pour Sweeney Todd (2007) ; en particulier sa Ballad of Sweeney Todd.

Yann Olejarz : Trouble Every Day. Le film de Claire Denis fut un choc pour moi et la musique des Tindersticks y est pour beaucoup. De mémoire, elle est peu présente dans l’ensemble, mais quand elle est l’est, c’est toujours d’une très grande force. C’est un disque que j’ai écouté en boucle à l’époque. 

Et je triche avec un film qui n’est pas vraiment d’horreur, mais comme il a gagné le grand prix à Avoriaz en 87 je le place quand même : Blue Velvet de David Lynch avec la musique d’Angelo Badalamenti. Leur première collaboration posera les bases d’une œuvre fondamentale.

Propos recueillis par Yoan Orszulik. Très grands remerciements à Yann Olejarz, Clara Sebastiao, Loïc Olivier, Olivier Desbrosses et Marie Casabonne. 

Places pour Halloween Symphonic à réserver sur le site des Folies Bergère. 

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