Extrêmement productif et bien trop sous-estimé, le réalisateur Kazuya Shiraishi revient cette année avec un chanbara qui mêle samouraïs et jeu de go, Gobangiri, porté par l’excellent Tsuyoshi Kusanagi.
Apparu à la fin des années 2000 avec Lost Paradise in Tokyo, Kazuya Shiraishi a patienté jusqu’à le moitié des années 2010, et notamment sa participation à la renaissance du roman porno japonais avec Dawn of the Felines, pour trouver son rythme de croisière de 2 à 3 longs métrages par an, auxquels viennent s’ajouter quelques séries. Parmi ses oeuvres les plus notables, et qui en font un réalisateur plutôt important aujourd’hui, on peut citer l’excellent The Blood of Wolves et sa suite, ou encore l’incroyable série Kamen Rider Black Sun. De quoi garder un oeil impatient sur ses nouvelles réalisations, à l’image de ce Gobangiri. Un chanbara écrit par Masato Kato (à priori pas le même que le scénariste génial de Chrono Trigger) et dont le rôle principal a été offert à Tsuyoshi Kusanagi. L’acteur est plutôt bien entouré car on retrouvera également Kaya Kiyohara, Taishi Nakagawa, Eita Okuno, Takuma Otoo, Masachika Ichimura, Takumi Saitoh, Kyôko Koizumi et Jun Kunimura. A la photographie, on retrouve Jun Fukumoto, qui a pas mal bossé avec Takashi Shimizu et qui avait par exemple shooté le segment de Bong Joon-ho pour Tokyo!.
Gobangiri sortira au Japon le 17 mai 2024.
Kakunoshin Yanagida était un samouraï, mais il a été forcé de quitter les Han à cause d’une fausse accusation. Il vivait alors dans la pauvreté avec sa fille Kinu. Bien qu’il soit pauvre, il n’a jamais renoncé à la fierté et à l’honneur du samouraï. Même lorsqu’il joue au jeu de Go, qui est son passe-temps, il joue toujours de manière équitable. Grâce à une autre affaire, la vérité derrière la fausse accusation est révélée. Kakunoshin Yanagida est secoué et rempli de rage. Il décide de se venger, quitte à être arraché à sa fille.
